Comme toutes les filles quarantenaires célibataires de son âge, Bae AF a cherché l’amour longtemps et partout, dans des lieux de cultes, sur les trottoirs de mégalopoles, dans les couloirs du métro, contre des comptoirs de bars la nuit, entre les choux et les carottes chez Leclerc, dans des librairies quand c’était à la mode. Sans succès. Bredouille et déprimée, la quête tourne à l’obsession. C’est son principal sujet de conversation avec ses amis sur le net. Elle parle, elle parle, et elle attend. Le Charmant est peut être à portée de main, là, derrière l’écran.